Moulin Blues Festival 2ème jour (Report Français) Ospel (NL)(04-05-2019) reporter & photo credits: Paul Jehasse info organisation: Moulin Blues © Rootsville 2019 |
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Phil Bee’s Freedom
Ils ont clôturé la dernière Southern Blues Night de Heerlen. Les voici dans un nouveau festival renommé. Gagnant du Blues Challenge hollandais en 2015, le jury a été unanime. Compétences exceptionnelles, répertoire et présence sur scène.Mêlant le « souljazz » avec beaucoup de « groove ». Nous attendons de revoir ses deux guitaristes et ce très bon chanteur accompagné de nombreux excellents musiciens belgo-hollandais. Mais noublions pas les chœurs car ils apportent leur très bonne contribution à l’ensemble.
Phil Bee : Chanteur reconnu a accompagné comme première partie, Jan Akkerman, Ana Popovic, Steve Lukather… Il a même foulé le parquet du BB King Club de Beale Street à Memphis.Trois albums à leur actif : « Caught Live », « Menphis Moon » et le dernier « Home ».Ouvrant la deuxième journée du Festival, c’est avec un duo explosif de guitaristes qu’il lance les débats. Phil est présent depuis 2015 sur la scène blues mais pas suffisamment de monde n’a l’air de le connaître comme il se doit. « Down The Line » est un bon début puis sortant des sentiers battus, il va avec une touche d’Americana et survolte l’assistance avec un radieux « Soulshine ». Une superbe version de Crosstown Trafic de Jimi Hendrix met une nouvelles fois en valeur ses accompagnateurs guitaristes. Vous aviez dit « Soulshine » et oui nous en avons bien besoin avec le temps digne du dicton de « Games of Throne » - « The Winter Is Coming »
Phil Bee: vocals
Guy Smeets : guitare
Steph Paglia : guitare
Pascal Lanslots : claviers
Carlo van Belleghem : basse
Nicole Verouden et Tarah Ouwerkerk : background vocals
Joakim Tinderholt
Vu déjà le vendredi sur la petite scène mais pas assez à mon goût, je remets donc le couvert pour Joakim Tinderholt. Lui et son groupe ont été formés à Oslo en janvier 2005 par des membres du groupe bien connu Muddy Waters Blues Clubs, en plus de Tinderholt lui-même. Depuis lors, le groupe a fait de nombreux concerts dans des clubs et festivals partout en Norvège. Notodden Blues Festival, Dark Season Blues Festival, Color Blues Festival et des tournées en Pologne et en Russie figurent parmi les points forts.
Nous le retrouvons ici en Hollande pour un concert sur vitaminé aussi bien le vendredi que le samedi. Peu être un peu plus calme le second jour. Il est ici accompagné par le Billy T. Band de très bonne facture dont nous parlons également dans ce report car ils performent également à leur compte. Il compte d’ailleurs dans leur rang (Billy T Band) en plus du meilleur batteur de « shuffle » (Petersen), Monsieur Bill Troiani qui joue de la basse depuis 50 ans. Bravo Bill.
Joakim transcende son public par une explosivité naturelle. Il vous fait une reprise de Carol de Chuck Berry super chaloupée et dansante. Il joue aussi ses compos « Stumble & Fumble », « Jungle Bo ». Stop ! Ici le trop plein d’énergie demande un break avec une country song de Johnny Rivers « Poor Side Of Town ». Ensuite cela repart de plus belle avec le Rock ‘n roll « Hold On To Me » et Number 9 Train ». Sur les deux jours, un must.
Samantha Martin & The Delta Sugar
L'année 2018 s'est avérée être l'année décisive tant méritée par Samantha Martin et Delta Sugar. En novembre 2018, il a été annoncé que «Run To Me» avait été nominé pour 4 Maple Blues Awards, lors de l'édition 2019 (album de l'année, auteur-compositeur de l'année, interprète de l'année et chanteuse de l'année). L’album explore toute la gamme des vicissitudes de l’amour: désir, trahison et, parfois, satisfaction émotionnelle et sexuelle.
Les paroles sont incisives, les mélodies sont constamment saisissantes et les harmonies et arrangements évoquent le meilleur des sons soul et blues de Stax Records et d'artistes contemporains tels que Leon Bridges, Sharon Jones et Lee Fields.Ils ont réalisé plus de 500 spectacles sur leurs quatre dernières années et primés partout au Canada.Il y a de la soul dans l’air avec « Good Trouble » et Wanna Be Your Lover ». Sam a un timbre de voix assez particulier et l’emploie magnifiquement dans « The Letter » et ses shows ; comme ici sur la grande scène du Moulin Blues.
De son hommage à Miss Tina Turner, qui combat une douloureuse maladie actuellement, il faut bien choisir et « the show must go on ». Mais je préfère nettement la performance « River Deep Mountain High » à la version « Proud Mary ». Trop dur de s’y attaquer et d’en faire un « cover » qui rassemble plus de monde que l’original. Nous les reverrons à notre Gevarenwinkel National fin Août.
Studebaker John & The Hawks
Studebaker John Grimaldi est né dans une section italo-américaine de Chicago et a commencé à jouer de l'harmonica à l'âge de 7 ans. Le nom du groupe fait référence à Studebaker Hawk, une voiture que Grimaldi possède encore aujourd'hui, et devait également être un hommage à son ami JB Hutto and the Hawks. John a commencé à jouer de la guitare après une expérience qui a changé la vie de voir Hound Dog Taylor et les Houserockers se produirent.
Il enregistre son premier disque en 1978 et le joue dans différends clubs de la Windy City.
En tant que compositeur et musicien, John Studebaker est devenu une force créatrice majeure dans le monde du blues aujourd'hui. « Kingsville Junkin » est son chef d’œuvre. Je crois qu’il a manifestement influencé des gens comme les Black Keys, John Spencer Explosion ou encore les North Mississippi All Stars des frères Dickinson.
Les dernières sorties CD : 2016 « Eternity’s Descent » et 2017 « Songs For None ».
Studebaker John apporte à Ospel la formation originale de son groupe de soutien "The Hawks" avec Joe Fink à la batterie, Rick Kreher à la guitare (ex Muddy Waters) et le bassiste Mike Scharf. Nous sommes prêts pour Chicago Blues version John. Cela coule de source notamment avec "Nothing But Fun", "Mississippi To Chicago", "Sometimes, I Wonder" et "Stolen Times". Viendront aussi très rythmé le tout d’abord bien nommé « Shakin’ » et aussi « Cadillac ». Voulez vous goûter un cake au blues de John, il y en a pour tout le monde.
Tami Neilson
Enfin de la country pour mettre une contribution à l’endroit, en pleins champs où nous nous trouvons sur ce festival.
Le nouveau single de Tami Neilson, "BIG BOSS MAMA", est présenté en première sur « ROLLING STONE » et figure dans la liste des "10 meilleures chansons country et américaines à entendre maintenant"!
Tami Neilson a été décrit comme «un honky-tonker rouge et chaud, quelque part entre Patsy Cline et Wanda Jackson, avec peut-être un peu un peu sophistiqué de Peggy Lee, avec une voix soul tout droit sortie de l'âge d'or de la musique soul, country et rockabilly. ”(Nick Bollinger, Radio nationale néo-zélandaise).
Elle s’est donnée à fond sur les routes et les scènes qu’elle a foulées, depuis sa jeunesse au Canada avec le groupe Neilson Family, en passant par Johnny Cash, et son épanouissement en Nouvelle-Zélande comme un formidable talent à part entière. Tami Neilson a remporté le Tui Award pour chacun de ses quatre derniers albums.
À peine 18 mois après «Dynamite!», Cette artiste prolifique a publié son album suivant, «Don't Be Afraid», affolant la critique. Et tout récemment en 2018 elle a sorti « Sassafrass ». Aujourd’hui, elle performe avec son frère Jay à la guitare et commence en appelant maman « Call Your Mama ». Suivrent « Miss Jones », « Devil In A Dress », « Queenie » et « So Far Away ». Elle terminera son remarquable show toujours très prisé par les amateurs de country par « No Good », « Moses » et Man’s World ». Avec un encore « You Were Mine ».
Les festivaliers seront repus.
The Weight Band
Cinquante ans après Woodstock, nous voici avec des représentants de la mythique région américaine.
The Weight Band a su garder l’esprit et la musique qui ont défini une époque. En tournée nationale au cours des quatre dernières années, le groupe met en vedette des membres de The Band et Levon Helm Band.
Avec des membres du groupe, Rick Danko décédé depuis, Richard Manuel, Garth Hudson et le groupe de Levon Helm, Weight Band, basé à Woodstock, n'est pas un hommage au groupe, mais plutôt une continuation de l'endroit où le groupe et ses membres se sont arrêtés. Les membres incluent Jim Weider, Brian Mitchell, Albert Rogers et Michael Bram… Des chansons écrites par The Band, Levon Helm… et Colin Linden.
Sorti en février 2018, « World Gone Mad » est un chef-d'œuvre Americana / Roots Rock du son Woodstock.
Ici sur la scène géante du Moulin Blues vous avez cru entendre « The Band » ou « The Levon Helm. Et non vous ne rêvez pas Jim Weider est là pour, de sa guitare, faire revivre la légende « The Band » et pour LH Brian Mitchell lui aussi est présent. Baba Cool, non ?
Assez semblable aux Allman Brothers Band, leur début me semble un peu plat, mais nous finirons avec du solide comme « Up On Crippel Creek », The Night They Drove Old Dixie » et Shape I’m In »
Jim Weider (guitare, mandoline et chant) anciennement The Band
Michael Bram (batterie et chant)
Brian Mitchell (claviers et voix)
Matt Zeiner (clavier et voix)
Albert Rogers ( basse et chant)
Jeremiah Johnson
Venant de St Louis tout comme Marquise Knox, Jerémiah Johnson prit le manche dès l’âge de 6 ans. Il s’est inspiré de son héritage Blues de St Louis et des guitaristes tels Eric Clapton, Alvin Lee et Hank William Sr. Il déménage vers Houston au Texas et truste la première place de Blues Challenge de la région pendant trois ans. Il revient en 2009 sur St Louis et fusionne le style texan avec le Blues de St Louis.
Son dernier album « Strailjacket» est sorti en 2018 chez « Ruf Records ».
Il cherche un son et le mix du Texas avec celui de NOLA lui permet d’arriver à ses fins. Vous me direz encore du Blues Rock mais ici cela est plus subtil car la touche de la Nouvelle Orléans donne un cachet particulier. Le titre éponyme du dernier CD « Strailjacket » est présent ainsi que « Gasoline & Smoke ».
« Southern Drawn » et « Old School » tout comme “Bonneville Shuffle”. Cela donc le prédispose à venir dans le temps qui suit, sur la grande scène avec Mike Zito en tant que guest et bon joueur, lui prête une partie de ses musiciens également.
Eric Lindell
Eric Lindell vient de Californie, mais c’est pourtant dans la Big Easy, qu’il trouve sa voie. Il n’y a qu’à voir l’auto collant qui est sur sa guitare et qui atteste de son passage comme artiste à la Jazz & Heritage Fest dans la « blues tent » (NOLA). Nous l’y avons d’ailleurs vu en compagnie de Anson Funderburgh en 2017.
Ce talent de chez Alligator Records de Bruce Iglauer a sorti « Gulf Coast Highway » en 2009. Album très remarqué et qui lui a valu la reconnaissance. Après quelques sorties en 2015 et 2016, il paufine « Revolution In Your Hart » en 2018. Ce titre éponyme sera performé ce soir ainsi qu’un « Trouble In Mind » et un « Dirty Bird ». « Heavy Hart » et « Appaloosa » complèteront les morceaux appréciés parmi tant d’autres.
Big Joe Louis
"Big Joe Louis" est né en Jamaïque mais a déménagé au Royaume-Uni en 1970. Là, il commence rapidement à se faire un nom. Des performances avec John Primer (ancien guitariste Muddy Waters), Kenny Neal et R.L Burnside l'ont amené de plus en plus à se tourner vers les projecteurs. Sa part dans le groupe "Big Town Playboys" a définitivement établi son nom. Cela a finalement abouti au titre de "Meilleur chanteur masculin" des British Blues Awards en "93 et" 94.
Il est venu chez nous en Belgique à « La nuit du Blues » à Charleroi, il y a de cela quelques années.
Ce soir « Before The Sun Goes Down » est un cri déchirant à la nuit qui chasse le jour. « Baby Please don’t go » est aussi un cri que les bluemen chante souvent en pleurant sur leur instrument.
The Proven Ones
Aahh, l’attente de toute une journée enfin récompensée. Mais avant, un hommage aux victimes de guerre nécessitant 2 minutes de silence dont seulement deux ou trois surexcités ou imbibés ont eu du mal a s’y plier.
Donc la chose sérieuse tant attendue, la découverte des Proven Ones super groupe d’ailleurs avec entre autres David « Kid » Ramos à la guitare et Brian Templeton à l’harmo et surtout au chant. Plus la charnière rythmique Jimi Bott (batterie) et Willie J Campbell (basse) et le primé Anthony Geraci aux claviers. Ces multi primés valait bien le nom de « Super Groupe » de la soirée blues.
« Cheap Thrills » lancé par le clavier dAnthony donne de suite le ton placé très haut soutenu par la gratte de David. La voix de Brian mêlée moitié micro simple et micro harmo est superbe. « Be my Baby » des Ronettes, « Why Baby Why et « Road Of Love » de Clarence Carter.
Une version de plus de 10 minutes de « Loan Me A Dime » un de mes slows blues préférés met encore ici la guitare du « Kid » en valeur. Un grand moment.
Nous signalerons encore un « Don’t Let Me Down » compo Beatles mais quelle fougue et le public s’y est mis pour en faire un instant dans le temps !!!
Beaux Beaux Gris
Dans le "Moulin Blues Café", nous avons maintenant "Beaux Gris Gris & The Apocalypse" et je ne connaissais que son nom. Ce qui me les fit connaître ce fut leur album "Love & Murder" apparu l'année dernière.
Ce nouveau projet avec des noms comme Robin Davey et Mark Barret de "The Hoax" n’a alors pas besoin d’être présenté ici, dans les Pays-Bas. Ajoutez à cela la voix flamboyante de Greta Valenti et vous avez une belle distribution. Un mélange de NOLA, Blues et Roots. Etant un inconditionnel de NOLA, il m’a semblé qu’un de leur morceau était une incantation à « TREME » célèbre quartier de New Orleans qui a été mis à l’honneur par le feuilleton HBO du même nom. « Baby Baby », « Louisiane Good Ride » ohh que oui. Mais la tête n’est plus que focalisée sur le prochain spectacle à venir dans la « Big Tent » : Mike Zito.
Mike Zito
Je ne m’y suis pas trompé car pour moi le meilleur concert des deux jours. Un Mike Zito que je n’avais plus connu aussi performant et déchaîné - peut être une seule fois à la Jazz Fest de NOLA avec son comparse Devon Allman dans leur groupe de l’époque « Southern Brotherhood ». Donc un tout grand spectacle formidable qui a fait bouger la foule par vague du fond vers l’avant et inversement.
Il débute avec Mississippi Nights, puis « First Class Life » de son album du même nom (2018) avec « Dying Day » aussi un peu plu tard dans le show. « I Wouldn’t Treat A Dog (The Way You Treat Me) ». Puis un RIP à Blind Lemon Jefferson où il parle de la tombe dans un petit cimetière au Texas où il est enterré au Wortham Negro Cemetery, ici la chanson de Mike “Old Black”. Puis « I Smell Trouble » où il invitera Albert Castiglia à le rejoindre sur scène. De son album de 2013 du même nom, il chante « Greyhound ». De son album « Make Blues Not War » de 2016 il tire le titre éponyme ainsi que « Highway Mama ».
Il se fait rejoindre par Jeremiah Johnson sur un Judgement Day d’anthologie, y greffant un très court meddley de « Who Lotta Love » du Zep.
Les morceaux sont longs mais ne lassent jamais. Du tout grand spectacle.
Nous allons malheureusement vers la fin avec « Gone To Texas » baby with my guitar by my side…
Il nous fait encore le plaisir en terminant par un rappel tonitruant avec une version sur vitaminée de « Fortunate Son » de John Fogerty.
Les gens sont en liesse et cela va être difficile de faire mieux et met une pression de plus sur les Giants of Blues.
The Hoochies
The Hootchies est une combinaison de musiciens de blues néerlandais qui se sont fait connaître le plus souvent à l’étranger. Le groupe se compose de Richard Koster (Cuban Heels) et de Roelof Meijeringh (Boyd Small, Memo Gonzalez) et forme le pivot de ce nouveau groupe. Lut Luttink (Drippin ’Honey) et Chiel ten Vaarwerk (Cuban Heels).
Le Chicago Blues les caractérise avec une pincée de Little Walter et de Lester Butler.Vous ne pouvez que vous assurer que ce groupe a plus qu'assez de fans ici aux Pays-Bas. La harpe de Richard Koster fait frissonner et nous rappelle Lester Butler. Le jeu de guitare "brut" de Roelof était magnifique. L’instrument basse est solide tenue par Lut et la batterie de Chiel forment une base solide pour cette formation hollandaise. A l’année prochaine la petite scène Juke Joint. Nous allons rejoindre la grande scène pour le clou du spectacle.
The Blues Giants
"The Blues Giants" clôture ce festival de blues qui aura duré deux jours. Avec Sugaray Rayford (chant), Nick Schnebelen de « Trampled Underfoot » (guitare), Albert Castiglia (guitare), Jimi Bott (batterie) et Willie J. Campbell (basse) dans la formation, vous pourrez également parler d'un « super groupe aussi ici. Les Blues Giants nous avaient rendu visite il y a deux ans mais c’était Mike Zito qui tenait une guitare, cette fois là.
Sugaray est un performer de grande classe qui sait donné de sa personne et toujours prêt à de nouveaux projets. Il n’y a qu’à voir la transpiration qui recouvre son crâne pour savoir que cet homme ne craint pas de mouiller sa chemise. Ses Déhanchements sexy devenus mythiques surprennent toujours venant d’une stature comme la sienne « Rub My Back ». Pour débuter le set, les deux guitares tenues par Albert et Nick entame une conversation, clouant au silence notre pauvre Sugar qui fait l’étonné.
Un titre un peu marrant vient d’Albert, je crois que cela parle de mettre son cul dans le camion (lol).La voix Forte de Sugar entonne alors un « Oh, Oh, Oh, I Love My Baby So ». Il explique que sur la tournée c’est le public Suisse qui gagne au jeu de la force de réponse. Dont ici il demande à la salle gauche, droite et centre, voir même le fond de se prêter au petit jeu. Nous sommes dans les gagnants côté gauche de Sugar. Cela dure un peu trop longtemps, mais met le public en feu. Albert jouera encore « Don’t Lie To Me ».
Nous voici à la fin de ces deux jours. La tête remplie de souvenirs et les oreilles débordantes de musiques. Un tout grand merci, aux nombreux bénévoles qui ont encore fait de cet instant, une vraie fête. Je crois que le public était conquis et signera à nouveau pour l’année prochaine, dans ce champ d’Ospel. Le Moulin ne s’arrêtera pas de tourner.